


L’éducation pour les filles et les femmes est un enjeu vital pour la journée internationale de la femme. Ne pas aller à l’école ou ne pas faire de d’études supérieures, engendre la pauvreté et ce sont les femmes les plus touchées
« Une famille monoparentale sur cinq est pauvre au seuil de 50 %, ce qui représente 1,2 million d’individus. Dans 82 % des cas, il s’agit de femmes avec enfants…44 % des femmes inactives à la tête d’une famille monoparentale sont pauvres (au seuil à 50 % du revenu médian), contre 14,1 % des pères seuls (actifs et inactifs). 15 % des mères actives de ces familles, souvent victimes de bas salaires, de temps partiels contraints, morcelés et peu rémunérés, vivent sous le seuil de pauvreté. »
Observatoire des Inégalités, publié le 30 novembre 2017
» En 2022, le taux de chômage des hommes (7,5 %) est proche de celui des femmes (7,1 %). Avant la crise économique de 2008-2009, le taux de chômage des hommes était nettement inférieur à celui des femmes. Entre 2012 et 2016 au contraire, il était devenu légèrement supérieur. Le taux de chômage est plus élevé pour les moins diplômés. En 2022, il atteint 13,2 % pour les actifs ayant au plus le brevet des collèges, contre 4,7 % pour ceux diplômés du supérieur. Il se situe à un niveau intermédiaire pour les titulaires d’un BEP ou CAP (7,7 %) ou du baccalauréat (8,7 %). «
Insee, enquête Emploi 2022

C’est dans l’intérêt de tout pays, pour son économie, pour son avenir, de soutenir l’éducation des enfants, et des femmes. Quelques chiffres avec plan international, publié en 2021 :
« 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans sont encore privées d’école ; 63 % des adultes analphabètes dans le monde sont des femmes ; 1 fille sur 4 ne va pas à l’école dans les pays en développement. »

Unesco recommande l’école obligatoire et gratuite pour plusieurs raisons. En voici quelques-unes :
« Le taux brut de scolarisation (TBS) dans l’enseignement supérieur est multiplié par six lorsque l’enseignement primaire et secondaire est obligatoire pendant neuf ans et gratuit pendant 12 ans »
Unesco, publié en Février 2023
De nos jours, des jeunes femmes sont menacées de mort car elles militent pour le droit à l’éducation des filles et des femmes, comme par exemple Malaya Yousafzai, pakistanaise. C’est grâce à son père qu’elle est devenue un symbole de résistance (un parmi tant d’autres qui soutiennent la cause féminine, pour plus d’infos, voir l’article les hommes féministes). Ce combat ne doit cesser car trop d’enfants et d’adultes sont encore privés de l’accès à l’éducation.
Il ne faut pas croire que l’enjeu de l’éducation pour les filles est réservé qu’aux pays en voie de développement. Pour ce qui est des métiers de l’IT, les femmes sont sous représentées en France, et cela commence à poser un sérieux problème.
«l’absence de femmes dans le numérique est bien plus qu’un problème de représentation. C’est un danger qui risque de perpétuer les biais et les préjugés et nous préparerait un futur qui ne correspond pas à notre société diverse »
Phrase d’Elisabeth Moreno dès son arrivée à la présidence de la fondation Femmes@numérique
Encore une fois, il faudrait que les choses changent, dès la primaire, pour que les filles puissent se projeter plus sereinement dans le milieu encore trop masculin de l’informatique.

Très intéressant ! Larticulation entre les inégalités économiques et léducation est claire. Cest réconfortant de voir ces chiffres mobilisés, mais la situation en France, même dans des secteurs comme lIT, est toujours préoccupante. Il faut vraiment agir dès le plus jeune âge.
Entièrement d’accord, dès le plus jeune âge
This article effectively highlights critical issues like gender poverty gaps and educational disparities. The data on womens struggles and the need for early intervention is powerful and urgent;
la traduction : « Cet article met en lumière des enjeux cruciaux tels que les écarts de pauvreté entre les sexes et les disparités en matière d’éducation. Les données sur les difficultés des femmes et la nécessité d’une intervention précoce sont convaincantes et urgentes. »