
Dagoa est toujours prête pour se battre pour la cause de la femme. Elle sait qu’il peut avoir un certain équilibre entre l’homme et la femme, comme l’indiquent les deux images ci dessus avec le symbole fusionné de l’homme et de la femme. Á quelques jours de la journée internationale de la femme, Dagoa voulait rendre honneur aux hommes féministes qui se sont battus et se battent encore.
Cet article devait s’intituler « le féminisme au masculin », mais en vérifiant si ce titre n’était pas déjà utilisé, Dagoa apprit que Benoite Groult, écrivaine, l’avait utilisé pour son livre. Voici un extrait du résumé du livre :

« Que faire pour que le mariage cesse d’être le tombeau de la femme, et le moyen légal de son asservissement ? Ces questions, de rares hommes les ont posées, et c’est à ces libres-penseurs courageux, écrivains ou hommes politiques des siècles passés, que Benoîte Groult rend hommage ici. Adoptant une perspective inédite, elle redonne voix aux premiers féministes, et met à l’honneur des hommes qui, comme Condorcet, Stuart Mill ou Fourier, ont eu la force de secouer les préjugés, de s’élever contre l’injustice et de dénoncer la prétendue infériorité de la femme comme le résultat d’un abus de pouvoir »
le féminisme au masculin de Benoite Groult
Selon Wikipédia, Le terme « féminisme » est souvent attribué au philosophe français Charles Fourier (1772-1837) à travers ses écrits et en tant que défenseur de la liberté des femmes et de l’égalitarisme. Un Extrait de l’ouvrage de Condorcet (philosophe, mathématicien et politicien français) sur « l’admission des femmes au droits de cité »
nous rappelle que les droits, c’est pour tous ou personne.
«Les droits des hommes résultent uniquement de ce qu’ils sont des êtres sensibles, susceptibles d’acquérir des idées morales et de raisonner sur ces idées. Ainsi les femmes, ayant les mêmes qualités, ont nécessairement des droits égaux. Ou aucun individu de l’espèce humaine n’a de véritables droits, ou tous ont les mêmes : et celui qui vote contre le droit d’un autre, quels que soient sa religion, sa couleur ou son sexe, a dès lors abjuré les siens.»
Condorcet, Sur l’admission des femmes au droit de cité (1790) dans les Œuvres complètes.

Pour conclure, Dagoa évoque des hommes contemporains qui adhérent au féminisme et expliquent pourquoi, comme par exemple, L’activiste et coach néerlandais Jens van Tricht :
« Il soutient dans son récent livre « Pourquoi le féminisme est bon pour les hommes », que le féminisme ne consiste pas seulement à améliorer la position et le statut des femmes, mais aussi à libérer les hommes (et les femmes) des codes restrictifs qui les retient. Pour les hommes, le féminisme peut fournir l’inspiration pour évoluer vers des relations et des amitiés plus coopératives et égalitaires, un plus grand partage des soins et des responsabilités professionnelles, et travailler à réduire la violence organisée et individuel.»
publié en 2014, lien : https://womanattitude.com/feminisme-bon-les-hommes/
Dagoa vous invite à suivre Eugene Hung, qui est fier de faire partie « des hommes féministes ». Selon lui, de nombreuses questions présentées comme des problèmes de femmes sont en fait des problèmes d’hommes. Et, il y a aussi Jérémy Patinier, journaliste qui a sorti un livre en 2021 : «Petit Guide du féminisme pour les hommes»… Tout est dit, non ?