

Pour ce début d’année 2024, Dagoa va débuter avec la détresse des hommes. Elle a récemment appris qu’il existait une journée internationale pour l’homme, le 15 novembre. Elle a médité sur le pourquoi d’une telle journée ? Puis, elle a réalisé, qu’effectivement, dans certains domaines, les hommes sont désavantagés par rapport aux femmes ( voir l’article sur la journée internationale des hommes), la dépression chez l’homme n’est qu’un exemple.
Les différences entre dépression masculine et féminine
« La dépression est généralement liée, dans nos esprits, à la figure féminine. Et pourtant, les hommes en souffrent aussi. Moins souvent peut-être mais sûrement pas moins gravement. Le psychiatre genevois Théodore Hovaguimian a le mérite de le rappeler dans un livre récemment paru… »
« dépression masculine, maladie tabou »parue dans » LE TEMPS« , quotidien Suisse, publié en 2013 et mis à jour en 2022.
« Les hommes en dépression affichent souvent des attitudes bien distinctes de celles des femmes dans le même état. Ils ont ainsi beaucoup plus de peine à accepter leur situation et pratiquent volontiers le déni… Plus explosif, le caractère masculin conduit à des dérives comme la fuite et l’alcool, quand ce n’est pas la violence… »
« dépression masculine, maladie tabou »parue dans » LE TEMPS », quotidien Suisse, publié en 2013 et mis à jour en 2022.
Pour une meilleure prise en charge, il faut comprendre l’homme dépressif …
« Les hommes sont plus réticents à consulter, confirme Alain Sauteraud, psychiatre à Bordeaux. Ce qui signifie qu’ils s’y résolvent à un stade de dépression plus avancé. Avant d’aller voir un médecin, ils auront souvent recouru à des produits comme la nicotine, l’alcool ou le cannabis. »
« dépression masculine, maladie tabou »parue dans » LE TEMPS« , quotidien Suisse, publié en 2013 et mis à jour en 2022.
Rien que le déni rend de la détection de la dépression au masculin plus complexe. C’est pour cela qu’une des premières choses à faire est de communiquer avec l’homme dépressif…
« Le psychiatre genevois assure qu’il existe pourtant une façon efficace de parler aux hommes dépressifs. En leur disant la vérité, à savoir que la dépression n’est pas une honte mais une maladie. Et en leur expliquant qu’ils ne sont pas des victimes impuissantes de ce qui leur arrive mais que leur guérison dépend d’eux et que, s’ils ne sont pas coupables de leur état, ils en sont responsables… »
« dépression masculine, maladie tabou »parue dans » LE TEMPS », quotidien Suisse, publié en 2013 et mis à jour en 2022.
Les témoignages d’hommes dépressifs
Dagoa pense que le témoignage d’hommes souffrant de la dépression et qui apprennent à vivre au quotidien avec, peut faire la différence pour la prévention. Afin que cette maladie mentale ne soit pas un taboue car elle tue. « Les hommes entrent deux fois moins en dépression mais se suicident deux fois plus ». Dagoa souhaite que la société évolue dans le bon sens et se demande en tant que femme ce qu’elle peut faire… La suite de cet article la semaine prochaine.