
Pour conclure sur la journée internationale des droits de la femme, on pourrait se demander ce qu’elle représente pour vous ? Une occasion de mettre les femmes à l’honneur ? L’opportunité de faire un état de lieu et planifier des objectifs mesurables et atteignables ? La nécessité de rappeler quels sont les droits de la femme ? Pour Dagoa, c’est un peu tout cela, tout ce qui fait avancer le débat et amène à des résultats.
Mais de tous les droits des femmes, c’est celui de l’éducation qui est mis le plus à mal, car il est le levier de tous les autres. Dans beaucoup trop de pays, les filles ne vont pas à l’école, pour de nombreuses raisons. « La pauvreté, les mariages précoces et forcés, la tradition, la traite et le travail infantile » pour n’en citer que quelques-unes. Plan International fait un état des lieux réaliste et poignant à travers son article « Causes et conséquences des discriminations des filles face à l’éducation…
En 2021, les filles restent les premières victimes d’inégalités : 132 millions de filles âgées de 6 à 17 ans sont encore privées d’école ; 63 % des adultes analphabètes dans le monde sont des femmes ; 1 fille sur 4 ne va pas à l’école dans les pays en développement ; 63 millions de filles sont astreintes au travail forcé ; 12 millions de filles sont mariées de force chaque année avant l’âge de 18 ans, soit près de 33 000 filles par jour ; Près de 120 millions de filles, soit 1 fille sur 10 de moins de 20 ans, ont été confrontées à la violence sexuelle.»
Plan International
Mais, ils évoquent aussi les évolutions majeures de la société s’il n’y avait pas cette discrimination pour les filles.
« Une fille qui ne va pas à l’école aura plus de mal à faire entendre sa voix. Marginalisée, elle ne pourra s’exprimer, prendre les décisions qui concernent son corps et sa vie, voter, participer activement aux prises de décision de la société dans laquelle elle vit et avoir un rôle en tant que citoyenne libre… Chaque année passée par une fille sur les bancs de l’école augmente son futur revenu de 10 à 20 %… Une année de scolarisation supplémentaire, pour les filles fait progresser le produit intérieur brut (PIB) annuel d’un pays de 0,37 %… Un enfant né d’une mère qui sait lire a 50 % de chances en plus de survivre après l’âge de 5 ans. »
Plan international
Des hommes partagent le même constat.
« Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. »
Kofi Annan, ex-Secrétaire des Nations Unies

Même dans les pays industrialisés, il y a de la discrimination dans l’éducation et la formation. C’est pour cela que le slogan de Social Builder est « féminisons la tech ». Et, ce n’est pas les « Womens Forum » qui vont les contredire. Voici leur constat…

« Il y a urgence pour que les femmes, qui ne contribuent qu’à 34% de la création de richesse mondiale, puissent accéder aux métiers du futur, qui en réalité sont déjà les métiers d’aujourd’hui. Personne ne sait exactement ce qu’ils seront. Ce que nous savons en revanche est que les STEM (Sciences, Technologies, Engineering, Mathématiques) et pas seulement le numérique, sont au cœur de cette transformation. C’est pourquoi il est crucial que les femmes aient les mêmes opportunités, les mêmes atouts, les mêmes compétences et les mêmes expertises que les hommes pour concevoir ces métiers d’avenir et en bénéficier pleinement. Il s’agit d’une question de justice, d’équité, mais aussi de performance économique : 240 millions d’emplois peuvent être créés d’ici 2025 et 28 trilliards de dollars ajoutés au PIB mondial si les femmes et les hommes sont représentés à part égale. »
womens forum
Joli travail de Synthèse.
Good job My Dear!
Myriam B
On fait au mieux Myriam, merci